Le crépuscule transfiguré

Description

Œuvre de Marcel Pérès sur des poésies et des musiques moissagaises du XIe siècle

Le crépuscule signifie ici cette quête vers les rivages les plus proches de l’endroit  où le soleil disparaît, matérialisé dans l’imaginaire médiéval par le lieu du sépulcre de Jacques, l’apôtre de l’Occident, celui qui, avec Pierre et Jean, fut le témoin de la Transfiguration de Jésus sur le mont Tabor. Pour les millions d’hommes, ceux qui ont construit et parcouru les chemins vers Compostela, Jacques est d’abord celui qui conduit vers le Christ transfiguré, comme le révèle le calendrier liturgique qui situe le jour de la transfiguration douze jours après la fête de Saint Jacques.

Ce « Crépuscule Transfiguré » associe la fascination de cette quête vers le couchant – métaphore, depuis des temps immémoriaux, de la lente et inexorable progression vers les rivages de la mort – avec l’éclat du mystère de la Transfiguration dans lequel le passé, le présent et le futur se révèlent être les rayons distincts d’une même source lumineuse.

Pour esquisser cette fresque, Marcel Pérès a tissé un dialogue entre des textes et des chants créés à Moissac au XIe siècle à d’autres qu’il a composés lors de ses longs séjours sur le Cloître de Moissac au début du XXIe siècle.

 

  • Période :  XXIe siècle
  • 6 à 11  chanteurs  + un récitant